♥: Présentation! Lundi 23 avril

Bonjour à tous & à toutes !
Je m'appelle Léna et je suis l'heureuse propriétaire d'un petit Shiba Inu, un petit chien japonais né le 29 mars dernier. Mon copain, Johan et moi avons décidé de l'appeler Chayan, ce qui signifie victoire éternelle en Thaïlandais. Et il porte bien son nom: seulement 13 jours après sa naissance, nous voila avec le petit boud'chou chez nous... L'histoire est compliquée!
Chayan est donc né le 29 mars dernier ainsi que son frère, Kuma: seulement 12 jours après sa naissance, la propriétaire de la maman est obligée d'aller en urgence chez le vétérinaire: Chayan à une plaie sur son fourreau, qui nécessite un petit point de suture. De ce fait, plus possible de le laisser avec la mère, qui pourrait réouvrir la plaie en voulant le soigner (en léchant). Un gros chamboulement à alors lieu: Zen, sa mère désespérée de ne plus pouvoir le nourrir risquait de mettre en péril Kuma, Chayan qui ne prenait pas son biberon en entendant sa maman se plaindre de son absence risquait d'y rester et Zen tournant en rond en entendant Chayan pleurer: l'enfer. Après avoir eu l'avis de 3 vétérinaires différents, une solution peut-être perçue par des gens n'étant pas dans notre situation comme "irresponsable, non juste, trop dure" mais nécessaire: il fallait séparer Chayan de Zen et Kuma pour leur laisser une chance à tous les trois.
On se demande quelle est la raison de cette plaie, à l'origine de la blessure de notre petit bout. Les vétérinaires, la propriétaire de la maman et nous avons pensé a une simple petite griffure (eh oui les griffes de chiot, ca pique!) que Zen aurait voulu nettoyer, pensant bien faire, puisqu'en aucun cas celle ci à rejeté Chayan, c'est une très bonne mère.
La question qui nous a aussi souvent été posée est la suivante: pourquoi ne pas remettre Chayan à sa maman une fois la plaie cicatrisée ? La réponse est simple et a été unanime, de nos trois vétérinaires référents : la, pour le coup, un risque de rejet brutal est à prendre en compte du fait de la séparation tout de même longue du chiot et de la maman. Et pour nous pas question de prendre ce risque.
Commence alors pour nous une longue, très longue aventure: avec ses joies, ses peines, ses instants de doute... Mais quel bonheur ! Par chance, étant étudiante j'ai vite été en vacances, et ce jusqu'en septembre: tout le temps nécessaire pour tout lui apprendre, le sociabiliser. Deuxième gros point positif: nous avons aussi un autre chien, Sirius, un berger Groenendael très doux, calme et "paternel". Donc pour les codes canins, nous ne nous faisons pas de soucis. Nous n'avons pas hésiter une seule seconde avant de le prendre chez moi et nous ne le regrettons pas: nous lui avons donné la chance qu'il n'aurait peut-être pas pu avoir si nous l'avions laissé près de sa mère, même si cette décision a été dure à prendre, pour tout le monde.

Alors que je vous écris, Chayan à aujourd'hui 25 jours et se porte à merveille. Ce blog, pour ceux qui le veulent permettra de suivre le petit père, jour après jour, nos déboires, nos joies, nos coups de coeur, nos angoisses, nos fous rires en sa compagnie.